16 septembre 2008

Un réflexion sur savoir et savoir agir:La recherche en design-le sujet dans le design


Professeur Alain Jeannel


Les communications des ateliers de la recherche en Design de Bordeaux mettent en évidence l’hypothèse de la complexité de la réalité : « Des lors que des outils satellites sont créés localement, une certaine hétérogénéité des informations est générée. Cela rend plus difficile les interventions, le reporting et l’appréciation du fonctionnement même de ces institutions » (A. Laguecir, O.Dupouët)
Elles en sont un exemple à double titre : au titre d’un état du capitalisme et au titre d’un exemple de la pensée complexe. Elles présentent des résultats positifs à propos de la construction de connaissances sur l’articulation entre la fluidité d’un système de production et la pensée complexe. Elles mettent en évidence les actes qui font du produit industriel un objet sociétal : en ce sens, elles apportent une réflexion sur l’organisation d’un système de production industrielle qui place l’objet au centre d’un processus économique tout en reconnaissant que l’objet est partie intégrante des environnements anthropologiques, sociaux et politiques.
La leçon qu’il est possible de tirer de la lecture de l’ensemble des textes est à la fois pragmatique et scientifique.
Elle est pragmatique car les cas exposés mettent en évidence que le design ne peut se contenter d’un seul point de vue : « le designer cherche à innover selon la compréhension qu’il acquiert sur l’utilisateur et sur la situation d’usage… Au cours d’un projet, ces deux modes de pensée, qui peuvent coexister et enrichir la collaboration, se transforment en rapport de force et créent des blocages dans la communication » (M. Zahedi). Le design associe deux éléments la matière et l’humain en envisageant que l’un ne supprime pas l’autre ; prenant en compte les antagonistes et les analogies de ces éléments, il multiplie les points de vue, il montre, entre autre, que le produit est créateur d’usages mais aussi que l’usage participe à la production ; il développe une activité qui met en évidence que chaque composante du produit est partie prenante de l’ensemble de l’objet.
Elle est scientifique : en reconnaissant la pluralité des approches scientifiques sur un même produit, la recherche sur et par le design est un exemple de l’unité de la science qui respecte chaque approche scientifique. Les problématiques proposées se construisent soit à partir de la référence à un corps théorique académique dont la fonction est définie dans la production, soit à partir d’une situation dont l’approche nécessite la prise en compte de corps théoriques distincts dont il faudra résoudre leur convergence.


1 Des deux termes, la matière et l’humain, les ateliers de la recherche en design en font des termes complémentaires :

1-1 Place de l’utilisateur dans le concept de production.
« Ce désir de se réapproprier des productions “ anonymes ”, s’est développé jusqu’à aujourd’hui, de la mode des meubles en kit, des tags à la personnalisation de vêtements, téléphones portables, micro informatique, mobilier... » (C.Picart) ; cette prise en compte de l’usager dans la conception du produit et cette veille sur ces désirs permettent que « la propagation des pratiques et des idées puissent se déployer le plus vite possible en flux commerciaux (Saussois , 2006)
Ce va et vient entre l’utilisation et le concept de production rend compte d’une réalité complexe qui nécessite la participation de spécialistes d’horizon professionnelle différent et de formation scientifique multiple : « La résolution du problème de conception de produit implique plusieurs acteurs ayant des points de vue différents sur le produit. Certains comme les ergonomes ou les "designers" (au sens de l'esthétique industrielle) se penchent tout particulièrement sur les aspects utilisateur du produit. Mais nous souhaiterions pouvoir considérer l'utilisateur comme acteur de la résolution du problème de conception afin d’améliorer les aspects utilisateur du produit en les intégrant dès la conception préliminaire » ( J.P.Nadeau, J.Pailhes)».
Ce lien tissé entre les usages disponibles et la production industrielle de série introduit les caractères de la personne humaine aux côtés de la fonctionnalité du produit qui correspond à une évolution technique et à des applications technologiques : « Cette réflexion autour du sujet dans le design souligne de nouveau l’importance d’une approche anthropologique dans le projet. »(S.Cardoso). Plusieurs matières de l’expression vont introduire cette approche anthropologique dans le travail de la conception puis dans celui de la production : « Le modèle décrit comment l'atmosphère du site marchand et plus spécifiquement la variable couleur et ses composantes teinte, luminosité et saturation, sont susceptibles d'influencer l'état émotionnel et cognitif de l'acheteur, ainsi que sa perception, ce qui de fait altère des aspects variés de son comportement d'achat. »(J.E.Pelet)
Introduisant le site marchand, le comportement de l’industriel et celui de l’usager ont leur point de convergence non seulement par rapport à l’existant mais aussi dans la recherche d’une satisfaction qui correspond aux possibilités de l’offre et aux désirs implicites ou explicites du client : la conception de la cabine d’avion en est un exemple « De plus en plus d’envies dans un monde en mouvement qui accélère et se virtualise, incitent nos sociétés modernes à fabriquer des paradis artificiels construits avec les objets qui nous font plaisir, par leurs couleurs, leurs touchers, leurs sons ou leurs odeurs. »(F.Houssard-Anrieux, C.Caumon). De ce fait, le design incite à l’anticipation : la gestuelle de la danse dans le design «construit une relation interactive au sein de laquelle l’usager n’est plus à considérer comme un modèle générique de référence dont il faudrait satisfaire les besoins, mais plutôt comme un autre susceptible de percevoir dans les formes proposées les rituels de notre environnement de demain » (F.Lagarrigue, S.Rouillan).
Le design est un accélérateur du capitalisme : « Il ne s’agit plus de produire des produits mais d’inventer des usages » (Saussois, 2006).

1-2 Le produit mis en vente : porteur de l’ensemble des actes qui l’ont produit.
Cette place que le design donne à l’utilisateur, le design la reconnait dans la matérialité de l’objet lui-même : « Y a-t-il quelque chose dans l’objet lui-même qui favorise, accueille ou permette ces valorisations ? Pour traiter ces questions, il faut s’éloigner du discours des usagers pour approcher la matérialité de l’objet. »(X.A.Gonzales). L’analyse anthropologique du produit ne saurait seule prévaloir sur les procédures de la fabrication. Ces deux actions du design se complètent : « Le modèle de conception des dispositifs interactifs, qui intègre une approche de design centrée sur l’utilisateur, doit tenir compte du procédé technique ainsi que du processus qui facilite les relations sociales de l’équipe interdisciplinaire »(M.Zahedi). Si d’une part l’usager et d’autre part la matérialité de l’objet constituent les éléments qui renvoient à la notion du design, un troisième élément est mis en scène. Dans sa recherche d’approcher au plus prés d’un équilibre entre les attentes de l’usager et les caractéristiques de la matérialité des constituants du produit, le design considère que ce lien se fait au sein d’équipes pluridisciplinaires dont les relations sociales font partie intégrante de la conception du produit: Le design prend en compte la complexité de la réalité en intégrant non seulement la matérialité du produit et les attentes de l’usager mais aussi le processus social de sa réalisation.
La chaîne, qui permet l’arrivée d’un produit sur le marché, comprend la conception du produit en lien direct avec la recherche scientifique, la cohérence de l’équipe de conception du produit et l’adhésion du public visé. Au fur et à mesure de la globalisation du marché et des normes édictées par les modes culturelles et les règles du contrôle propres à la sécurité des utilisateurs et à la protection de l’environnement, les opérateurs qui interviennent à chaque niveau se multiplient et présentent des origines professionnelles diverses : « Ce n’est plus le poste qui est qualifié mais la personne dont on attend une compétence ; pour être plus précis, ce qui est évalué, c’est le service qu’elle rend dans la réalisation d’un projet qui a une valeur marchande. »(Saussois, 2006).

2 Origines professionnelles multiples : multi-dimensionnalité, approche multi-référentielle et transdisciplinarité.

Impliquant autant de références spécifiques et de langages propres à chaque discipline engagée, le design crée une activité qui reconnait explicitement des références distinctes non réductibles les unes aux autres, c'est-à-dire hétérogènes. Les approches des modes de production du capitalisme donnent souvent la preuve d’une incompréhension de la pensée complexe (Edg.Morin, 1990) en se réfugiant dans une seule approche linéaire et réductrice. Les communications font état implicitement ou explicitement que « le problème du capitalisme cognitif est d’articuler en permanence la science et la technologie » et qu’ « il se trouve que deux modèles de production de savoir cohabitent, le modèle linéaire et le modèle circulaire » (Saussois, 2006). Elles proposent une approche du « phénomène technique dont toutes les parties sont ontologiquement liées et dont l’usage est inséparable de l’être » (J.Ellul, 1990).

2-1 Multi dimensionnalité de l’objet d’étude et approche plurielle :
« Ainsi, dans le cadre d’une étude Prédit, nous avons construit une analyse micro psychologique focalisée sur l’ensemble des stratégies possibles »(R.Charvet-Pello, L.Bonnamy, J.F.Bassereau). Cette problématique peut dans le champ de la psychologie se trouver en complémentarité avec un autre modèle : « Les méthodes de cartographie cognitive ont été élaborées pour identifier les structures communes aux répondants alors que le marketing cherche à identifier des segments de consommateurs homogènes. »(T.Bouzdine-Chameeva,A.Ferrand)). A partir d’un domaine disciplinaire élu, ici la psychologie, le design déplie un des aspects de la conception du produit en présentant ses différentes dimensions.
« Une des ambitions du projet est d’instaurer le concept SMMART comme solution prénormative pour les instances de régulations et de certification dans la définition de standards internationaux de traçabilité et de sécurité et de transparence des activités de maintenance. »(S.Minel,O.Zephir, Cl.Perroti). Cette problématique d’un domaine distinct de la précédente fait appel au champ normatif et juridique et permet de décrire les différents aspects du produit qui doivent répondre aux règlements institutionnels pour pouvoir être mis sur le marché.
Les communications montrent que le design est une approche multi référentielle (J.Ardoino, 1994) dont chaque approche participe à la conception du produit : « L’avantage de la finance comportementale est qu’elle met l’accent sur le fonctionnement de l’esprit humain et le profil psychologique de l’investisseur. Les modèles qu’elle propose font le lien entre les comportements des marchés et la psychologie humaine. »(N.Achouri).
Il existe une solidarité entre ces approches plurielles : « La thèse selon laquelle les propriétés des objets de design (être un outil et être une œuvre) ne sont en réalité que des modes d'existence sémiotique que le sujet réalise (tantôt par actualisation tantôt par virtualisation) demeure néanmoins problématique. Resterait en effet à comprendre d'abord (1) les règles des opérations d'attribution de ces propriétés (du côté du sujet), qu'on doit abandonner (pour le moment) à la psychologie cognitive ; (2) à comprendre ensuite le statut de ces propriétés elles-mêmes (du côté de l'objet). » (M.Monjou)
Le design est un exemple de l’unité de la science qui respecte chaque approche scientifique et qui reconnait la complexité de la réalité : « Le design organisationnel tout comme celui du changement organisationnel forment des objets d’études pluridisciplinaires, puisqu’abordés par les sciences humaines, de gestion, science économique et de l’ingénieur pour ne citer que cela. En effet, se forger une compréhension de ces concepts requiert une approche bibliographique variée permettant de cerner le périmètre de ces réalités s’appliquant aux organisations » (S.Minel, O.Zephir, Cl.Perroti). Cet exemple d’une situation concrète liée à l’évolution des organisations souligne la part que le design a comme outil de réflexion sur les régulations qui s’opèrent au sein d’une économie basée sur la recherche de nouveaux produits répondant au choix d’une économie qui se fonde sur l’apport des ressources financières nécessaires sur un mouvement continu.

2-2 Le design : transdisciplinarité et science de l’action.
Le design se conçoit dans le mouvement et dans l’action : « Par le terme « design », nous faisons référence à la conception outre esthétique qui permet de donner à l’objet une valeur nouvelle, de changer son identité sans pour autant la détruire.»(S.Belhassine).
Il est science de l’action quand il questionne la discipline qu’il met en œuvre : « Le workshop international : entre danse et design, le geste comme support créatif pour un design européen[1]…. propose d’expérimenter la gestuelle comme une matrice de création pour la conception d’objets innovants »(F.Lagarrigue, S.Rouillan) ; sa pratique conduit à une réflexion sur le contenu de la discipline « danse » : « En effet réduire la danse à une discipline du spectacle, c’est oublier qu’elle est avant tout un langage du corps. La danse renvoie à une forme primitive de communication. Elle est un moyen d’exprimer par le corps des émotions et des sensations de la vie quotidienne. » (F.Lagarrigue, S.Rouillan).
Il est science de l’action quand il propose que la pluridisciplinarité soit positive. L’association de méthodes apparemment contradictoires décrivant les activités humaines et les éléments de la matière crée un renouvellement permanent de la conception du produit : « Le geste devient alors la contre-forme de l’objet, une sorte de négatif. Mais un négatif indexé, c'est-à-dire inscrit dans une des dimensions possibles de l’objet : celle de l’usage… Il s’agit de partir du geste, pour mieux y retourner, mais différemment. » (F.Lagarrigue, S.Rouillan). Chaque composant du produit est porteur de l’ensemble en associant des mondes distincts. Ces qualités rendent compte de la complexité de la réalité mais aussi de la nécessaire approche multi référenciée quand il s’agit de définir le design.
« Cesser de « réagir » pour tout simplement « agir » dans une perspective de gagner les rangs du circuit économique. »(D.A.Chenouffi). Cette action est finalisée par la place que le design conquière dans une économie déterminée comme une réponse à la fluidité du « capitalisme sans répit » : « La compétition sur les produits de grande consommation a poussé les industries à trouver de nouveaux moyens pour satisfaire et fidéliser les consommateurs ». (J.P.Nadeau , J.Pailhes). Paradoxalement, en faisant appel à la pensée complexe, le design démontre que, dans une économie de marchés concurrentiels, le principe de la solidarité entre l’ensemble des acteurs sans hiérarchie permet la fluidité du marché en développant une activité novatrice : « Depuis quelques années, nous avons impulsé et mis en œuvre, des dispositifs expérimentaux à la croisée de problématiques de création transdisciplinaires et de complicités artistiques inattendues... L’atelier de création repose sur une approche transdisciplinaire susceptible de bousculer et ou de modifier les cheminements méthodologiques à l’œuvre dans le projet d’arts appliqués. » (F.Lagarrigue, S.Rouillan).
Le design est action en créant une convergence entre ces approches plurielles par une animation qui est transdisciplinaire : « Dans cette expérience de collaboration entre métiers, les membres ont orienté, souvent de manière autonome, leur propre façon de travailler et de collaborer en partageant et en échangeant leurs points de vue avec les images comme support privilégié » (N.Simon). cet acte du design est à la fois dans l’atelier de création et dans le laboratoire : « La réalisation de l'enquête dans des conditions de laboratoire permet de tirer des conclusions valides pour les groupes étudiés … Une étude dont la variable principale est la couleur implique nécessairement de prendre en considération trois aspects de l'acte d'achat sur Internet. »(J.F.Pelet).

Conclusion
La recherche en design définit les cadres d’une activité scientifique en relation avec la complexité de la réalité. Elle se situe dans le contexte économique d’ « un capitalisme cognitif » (Saussois, 2006, p.2004), sans être réduite à ce seul modèle. Elle fait prendre conscience que la vision mono disciplinaire ne répond pas au caractère pluriel des objets que la science étudie : la pluridisciplinarité convoquant de nouvelles problématiques fait évoluer les modèles existants et crée de nouveaux modèles. La recherche en design accepte l’incertitude, de ce fait elle est créatrice. A cotés des disciplines scientifiques académiques, les travaux scientifiques présentés donnent une nouvelle définition du domaine de la recherche scientifique qui correspond aux sciences de l’action (Tripier P. 2007, 2008). Elle est une aide à la décision en considérant que les choix présentent toujours une part d’aléatoire, génératrice de nouvelles questions : la décision est un acte qui fait appel à la rationalité dont la logique peut toujours être mise à défaut par le réel, ce qui engage l’action dans un mouvement critique fort de nouvelles propositions.
Les ateliers de la recherche en design proposent la construction d’un champ scientifique. Ils sont donc appelés à définir les axes d’une formation universitaire et professionnelle qui distingue d’une part des enseignements académiques sur les acquis disciplinaires de la recherche en design et d’autre part des formations qui correspondent à une mutation de la recherche scientifique. A côté de la science certaine qui élimine l’imprécision et l’ambiguïté, la mutation de la recherche scientifique, que la lecture de l’ensemble des communications des Ateliers en design présente, demande des formations professionnelles et universitaires qui acceptent la définition de nouvelles définitions des curricula, l’introduction de nouvelles méthodologies scientifiques(A. Jeannel, 1998, 1999, 2008). Prenant en compte la richesse des références dans le champ des disciplines académiques, le design introduit « la compétence à animer la transdisciplinarité » comme type de management dans les programmes universitaires et de formation professionnelle. D’autres domaines, tel que celui l’enseignement, se trouvent dans le même questionnement quand les méthodes académiques rencontrent les processus de l’industrialisation et l’ouverture des offres de formation sur un marché concurrentiel. Cette mutation de la recherche scientifique vers une science de la synergie entre le savoir et l’action ("Savoir, savoir agir et agir », 2008) engage les acteurs à mutualiser leurs approches pour agir sur l’enseignement universitaire et la formation professionnelle.

Professeur Alain Jeannel
Université de BordeauxDirecteur du CRACS

Professeur Alain Jeannel : courriel : alain.jeannel@libertysurf.fr blog : http://alain-jeannel.blogspot.com/
Texte déposé à la SGDL juin 2008. Copyright 2008 (alain.jeannel@libertysurf.fr)
Introduction de : Les ateliers de la recherché en design: le sujet en design - éditions la part des anges, à paraître.
Médiagraphie
Ardoino J. (1994), « L’approche multiréférentielle (plurielle) des situations éducatives et formatives », in 25 ans de Sciences de l’Education Bordeaux 1967-1992.) AECSE, INRP Paris France
Ellul J.(1990), La technique ou les enjeux du siècle, Economica, Paris France.
Jeannel A. (2008), « La recherche en Sciences de l’éducation et la mondialisation : Entre Epistémologie et Futurologie ? » Mondialisation et éducation vers une société de la connaissance, Bibliothèque National du Royaume du Maroc.
Jeannel A. (1999), « Enseigner et être enseignant-chercheur », Les recherches enseignées en espaces francophones :science en construction et enseignement universitaire, Groupe lire Montréal Québec, Canada – Université Bordeaux France.
Jeannel A. (1998), « L’enseignement universitaire : un statut d’enseignant chercheur, une demande sociale, des politiques, un public d’étudiants », Les recherches enseignées en espaces francophones : Groupe lire Montréal Québec, Canada – Université Bordeaux France.
Jeannel A. http://alain-jeannel.blogspot.com/
Les Cahiers "Savoir, savoir agir et agir " (2008), l'Harmattan, Paris France.
Morin Edg.(1990), introduction à la pensée complexe, ESF Paris France.
Saussois J-M.(2006), Capitalisme sans répit, La Dispute/SNEDIT, Paris France.
Tripier P. (2007) Grammaire d’actions, retour d’expériences et art de résoudre les problèmes. Pierre Tripier’s Weblog.
Tripier P. (2008), « La grammaire de l’action », La situation est connue, mais comment agir, cahier 1 Savoir, savoir agir et agir, L’harmattan, Paris.


Les auteurs des communications sont cités entre parenthèses.